COOPÉRATIVES D’HABITAT : Une arme contre la pauvreté
Une belle réussite ! C’est l’avis unanime des autorités et des organisateurs sur le déroulement du forum sur « le renouveau coopératif : l’exemple de la coopérative agricole de Pambal ». Chef-lieu d’arrondissement du même nom, Pambal a été choisi, dans le cadre de la célébration de la Journée internationale coopérative, pour ses efforts dans la lutte contre la pauvreté, à travers le Réseau des Organisations Paysannes et Pastorales (RESOPP) appuyé par l’ONG EWA-PADER.
À l’ouverture du forum, le ministre de la Fonction publique, du Travail, de l’Emploi et des Organisations professionnelles est revenu sur l’utilité de la coopérative, qu’il a définie comme « une entreprise des pauvres dans une économie de marché, une alternative libérale et sociale d’autogestion populaire contre les avatars du fonctionnement du marché ». Souleymane Ndéné Ndiaye a ensuite souligné que : « le forum de Pambal va permettre des échanges pour une meilleure capitalisation des expériences pertinentes réussies (...) et un encouragement des sociétaires à une plus grande professionnalisation de leurs organisations appelées à accompagner tout le processus de développement économique et social, pour un Sénégal émergent ».
Abordant « la problématique du financement des coopératives », Souleymane Ndéné Ndiaye a souligné que « le gouvernement de l’Alternance a très tôt compris la centralité du financement dans tout le dispositif de lutte contre la pauvreté ». « C’est la raison pour laquelle, a-t-il ajouté, nous avons multiplié par trois ou par quatre les lignes de crédit spécifiques (...) et avons permis l’éclosion voire l’extension des institutions de financement de proximité comme les mutuelles ou coopératives d’épargne et de crédit ».
Magnifiant les expériences intéressantes de coopératives d’assurances-santé conduites à Mboro et Diourbel, par des femmes, il a évoqué d’autres initiatives réussies dans la transformation des produits halieutiques, le maraîchage, l’élevage, l’artisanat...